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L’invitée : Anne SCHNEIDER

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Responsable du Service Communication & Médiation
INRIA - Centre de Recherche Sophia Antipolis - Méditerranée

Les 8 centres de recherche de l’INRIA viennent de rejoindre l’ARCES. Pour Anne Schneider, responsable de la communication et de la médiation du centre de Sophia-Antipolis, c’est l’occasion de se rapprocher d’une communauté à la fois professionnelle et sectorielle dans un contexte où enseignement supérieur et recherche doivent jouer front commun dans la course européenne de la communication scientifique.

La recherche au service des Universités

Pourquoi avoir décidé de rejoindre notre association cette année ?

Nous aurions déjà dû vous rejoindre en 2020 mais la crise et un changement de direction ont légèrement reporté notre adhésion. Pour nous, c’est important de rejoindre une communauté de professionnels de la communication qui œuvrent dans le champ de l’enseignement supérieur, car nos liens sont de plus en plus étroits et vont encore se renforcer au travers de notre nouveau contrat d’objectifs avec l’Etat.

Quels sont les enjeux de ce contrat d’objectifs ?

Un des objectifs majeurs est de contribuer localement au développement des Universités. C’est déjà le cas pour nos centres de Grenoble, Nancy et Sophia-Antipolis qui travaillent très étroitement avec les Universités Grenoble Alpes, Lorraine et Côte d’Azur. Mais nous allons encore plus loin en 2021 : le centre INRIA d’un site va devenir le « centre INRIA de l’Université du site ». C’est une vraie stratégie d’impact que nous déployons.

Quels intérêts avez-vous à travailler plus étroitement ensemble ?

En mettant à disposition les ressources de nos chercheurs et des start-ups que nous accompagnons, nous élargissons le champ d’action et de recherche des universités et cassons la tendance du ‘silo’ très présente dans nos établissements. L’idée est bien d’aller plus loin dans nos recherches conjointes afin de rayonner ensemble le plus largement à l’échelle nationale et internationale.

Quelle place occupe la communication dans vos centres ?

Il y a à l’INRIA une vraie culture com’ : nous sommes très loin de la communication paillettes. Nos actions s’inscrivent dans une communication stratégique au service des objectifs de l’institut. Ce qui nous permet de bénéficier de la confiance de nos chercheurs car ils perçoivent les effets concrets de nos actions à travers la reconnaissance de la marque.

Votre principal défi ?

Notre principal enjeu est bien entendu le rayonnement international pour attirer les meilleurs profils. Mais un autre défi de taille se situe dans la vulgarisation et l’acculturation scientifique et ce, dès le plus jeune âge. C’est dans cet esprit que la fonction « médiation » est venue s’ajouter à notre fonction « communication ». Nous travaillons en binôme avec des chercheurs pour développer cette culture scientifique. Des actions comme la Fête de la Science ou « Ma thèse en 180 secondes » nous aident beaucoup : les jeunes chercheurs prennent de plus en plus conscience de l’importance d’avoir une  communication accessible au plus grand nombre, y compris à l’échelle de projets européens.

Qu’attendez-vous de l’ARCES ?

Nous venons chercher à l’ARCES des outils professionnels bien sûr à travers les formations, les événements proposés et les échanges de bonnes pratiques. Mais c’est également une formidable occasion de nous rapprocher de nos correspondants au sein des universités partenaires et de développer notre réseau. De notre côté, nous venons enrichir l’écosystème de l’ARCES du petit R d’ESR !

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