Qu’est-ce que les Prix apportent aux établissements participants ?
C’est avant tout une magnifique reconnaissance donnée par nos pairs. En participant aux Prix, on se confronte au regard de la profession. Pour les lauréats, recevoir un Prix est une belle manière de valoriser le travail de toute l’équipe communication en interne comme en externe. En quelques années, les Prix sont devenus un véritable outil de promotion et de visibilité pour les services communication, que les réseaux sociaux ont permis d’amplifier. 

Le nombre de dossiers de candidatures augmente chaque année. A quoi attribuez-vous ce succès ? 
C’est effectivement un indicateur important qui montre que les Prix de la communication sont reconnus et recherchés pour leur professionnalisme et la qualité de la démarche. Les jurys sont de vrais jurys professionnels composés de directeurs, directrices de la communication français et internationaux, de journalistes et de représentants d’agences. Nous ne sommes pas dans l’entre soi. Nous avons, au sein de l’Arces, recruté et missionné une personne pour gérer l’ensemble de l’organisation des Prix. Elle est la garante du bon déroulé du processus, des dossiers de candidature à la constitution des jurys – elle en anime un d’ailleurs - en passant par la remise des Prix. Nous sommes dans une réelle démarche professionnelle et c’est ce qui nous vaut sans aucun doute d’attirer chaque année plus de candidats.  

Les catégories évoluent chaque année. Pourquoi ? 
C’est avant tout le reflet de l’évolution de nos métiers : nous sommes en effet passés de 3 catégories lors de la première édition en 2010 à 7 aujourd’hui. En 2010, les dossiers se répartissaient facilement entre édition, actions de communication et communication numérique. Ces deux dernières années, le numérique occupe à lui seul trois catégories : communication digitale, podcasts et vidéos. Parallèlement, nous consacrons chaque année une catégorie au thème du colloque ou de la grande journée de l’Arces : l’an dernier c’était la communication responsable. Cette année c’est la communication interne que nous mettons à l’honneur. 

Comment se déroulent les jurys ? 
Nous avons beaucoup fait évoluer l’organisation des jurys ces dernières années : jusqu’à la crise sanitaire ils se déroulaient en présentiel le temps d’une journée. C’était très convivial mais aussi très consommateur de temps et plutôt coûteux. Le Covid nous a contraint à basculer en distanciel. Formule que nous avons finalement maintenue pour plus d’efficacité et de disponibilité : avec 73 dossiers reçus l’an dernier, nous ne pouvons plus nous permettre d’éplucher chaque dossier tous ensemble en même temps. Désormais, les jurys se réunissent à distance, sur une demi-journée – le 8 juin cette année – et chaque membre reçoit auparavant l’ensemble des dossiers par voie numérique ou en version papier lorsque cela s’impose. Chacun examine les dossiers sur la base d’une grille d’évaluation commune en amont et le jury partage ses conclusions le jour J. Tous les membres de jury le disent : c’est une formidable boite à idées et une belle vitrine des tendances qui arrivent.

Qu’est-ce qu’un « bon » dossier ? 
Pour penser obtenir un 1er Prix, il faut constituer un dossier très complet dans lequel l’initiative est présentée dans sa globalité : stratégie, outils, cibles, budget, résultats. Les « coups de cœur » sont attribués à des actions ou des outils moins denses ou importants mais qui ont interpellé le jury par leur originalité. 

Qu’avez-vous envie de dire aux membres de l’Arces pour les inciter à participer ? 
Que c’est une formidable aventure et surtout que tout le monde a sa chance ! Petits ou grands budgets, projets montés en interne ou avec l’appui de prestataires, tous les dossiers sont étudiés. Vous avez d’autant plus de chances d’être récompensé que votre dossier sera bien construit : bien mettre en avant l’originalité ou le côté inspirant du projet bien sûr mais également la cohérence avec la cible, la mise en œuvre, la qualité des contenus produits, l’ergonomie et l’interactivité proposées et le retour sur investissement au vu du budget investi. 

Vous quitterez le Conseil d’administration de l’Arces en juin et céderez au passage votre place pour l’organisation des Prix. Qu’est-ce que cela vous fait après 14 années à la tête de cet événement ? 
Ça me fait chaud au cœur de voir le succès croissant que remportent les Prix auprès de nos adhérents et la légitimité que nous sommes parvenus à leur donner tout comme leur déclinaison à l’international au niveau européen depuis 2013 avec les EUPRIO Awards. Mais je sais aussi que pour garder la dynamique, il faut continuer à faire évoluer le concept. Je suis confiante au regard de l’équipe qui se mobilise au sein de l’association et je ne manquerai pas de rester à la disposition de toutes et tous en tant que « jeune sage »… !