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[Portrait de membre] Claudie Galnon, directrice de la communication d'Avignon Université

[Portrait de membre] Claudie Galnon, directrice de la communication d'Avignon Université
Comment améliorer, encore et toujours, l’image de nos institutions ? C’est l’un des challenges de la #ComESR, rappelle Claudie Galnon, directrice de la communication d’Avignon Université, qui a rejoint le conseil d’administration de l’Arces en juin dernier.
Pourquoi adhérer à l’ARCES : Association des Responsables de Communication de l'Enseignement Supérieur ?

Je connais l’Arces depuis 20 ans, lorsque je suis entrée dans le monde de la communication universitaire. Ma direction m’y a fait adhérer tout de suite à l’époque, et j’ai pu y découvrir de nombreux intérêts : pouvoir se former régulièrement, échanger sur nos pratiques, avoir un réseau relationnel.

Pour moi c’est aussi important professionnellement, socialement que personnellement, car cela permet de monter en compétences avec de nouvelles formations qui évoluent au même rythme que les nouvelles pratiques, se faire connaître et reconnaitre, par nos paires mais aussi grâce aux prix de l’Arces lorsque nous obtenons un prix, car le rayonnement dans la sphère des médias de l’enseignement supérieur est important, et personnellement parce que c’est un lien humain avant tout, on se sent moins seul dans nos fonctions et nos doutes parfois.

Je suis entrée dans le CA car je me sentais prête à autre chose que recevoir, je souhaite contribuer au développement de l’association et participer activement aux décisions, apporter ma petite pierre à l’édifice.

Quels sont les principaux enjeux dans notre secteur de la communication ESR pour l’année qui vient ?

L’image de l’université est toujours à améliorer. Nous travaillons tous à attirer des étudiants dans nos établissements, et nous souffrons d’un déficit de réputation alors que c’est LE modèle public de formation d’études supérieures avec des enseignants-chercheurs qualifiés et reconnus, et des frais d’études abordables par rapport au privé, ce qui n'enlève rien à la qualité des formations.

De plus l’insertion professionnelle et le suivi d’orientation ont une vraie place dans les parcours de formations, il faut davantage mettre cela en avant. Au niveau des pratiques, il ne faut pas louper le coche de la transformation des usages professionnelles et pédagogiques via l’intelligence artificielle dans les universités. C’est maintenant. Il y a une réelle crainte actuellement il me semble, de savoir comment s’en servir sans trahir nos savoir-faire, pour optimiser et gagner du temps, et en apportant une véritable valeur ajoutée.

En ce qui concerne Avignon Université, ses 4 UFR vont se transformer en 2 instituts en 2024, pour une nouvelle organisation au service du projet d’établissement. Les deux instituts auront vocation à renforcer la position stratégique de l’établissement au sein de ses écosystèmes de recherche, d’innovation et de formation, en accord avec ses axes majeurs, « Agrosciences, Environnement et Santé » et « Culture, Patrimoine Sociétés numériques ». Le but est de favoriser une synergie accrue entre la formation et la recherche, tout en encourageant l’interdisciplinarité au sein de chaque thématique. Il y a tellement de sujets ! un petit dernier : le déploiement du schéma directeur lié à la transition environnementale début 2024, qui va bien occuper aussi mon équipe et toute la communauté universitaire, pour que chacun améliore ses pratiques, c’est un beau challenge inspirant !

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