Contribuer au développement des territoires et œuvrer pour l'avenir. Stéphanie Lamaison est directrice de la communication de l'Université Clermont Auvergne : elle travaille avec ses équipes à l'installation de la marque sur son territoire. Un enjeu de taille, qui ne saurait se faire sans une forte coopération, tant en interne qu'en externe.
Votre parcours est marqué par une expérience forte dans la communication de l’ESR. Quelles sont, pour vous, les particularités, les valeurs de notre écosystème qui, selon lui, en font un secteur un excellent terrain jeu pour nous, communicants ?
Qui mieux que l’Université peut revendiquer de travailler pour l’avenir ? Elle forme aux métiers de demain et elle fait avancer la science. Cela lui confère une responsabilité majeure dans notre société et constitue un sujet stimulant pour les communicants.
Le moteur de l’ESR, c’est également la coopération ! Nos établissements entretiennent des liens avec de très nombreux partenaires locaux, nationaux et internationaux. Le communicant doit penser à tous ces publics. Ce n’est pas toujours facile mais on doit avoir ce challenge en tête car c’est en partie sur lui que repose la fierté d’appartenance à nos établissements !
Au sein de l’Université Clermont Auvergne, quels sont vos principaux enjeux en matière de communication ?
Comme tous les grands établissements, nous avons un enjeu de marque qui nous a notamment conduit à revoir l’architecture de notre charte graphique. En corollaire, nous travaillons également sur le renforcement du sentiment d’appartenance, la stratégie d’impact de nos réseaux sociaux et le renforcement de nos relations presse au service de la communication scientifique.
Vous développez des actions pour faire de l’université un acteur fort du territoire. Ce lien entre collectivité et université est-il plus travaillé qu’il y a quelques années ?
Tout à fait. Le schéma directeur de la communication de l’établissement affiche d’ailleurs une action intitulée « S’inscrire dans une dynamique territoriale ». En effet, l’UCA déploie de plus en plus d’actions communes avec les acteurs territoriaux au sens large : entreprises, collectivités, associations.
Naturellement, la Direction de la communication est partie prenante dans la valorisation de tous ces projets et œuvre pour la reconnaissance de l’établissement en tant qu’acteur majeur du développement économique et culturel du territoire. À ce titre, nous dialoguons étroitement avec nos homologues du secteur privé comme public. Ce dialogue interprofessionnel nous amène à nous adapter et, parfois, à faire évoluer nos pratiques.
Vous êtes membre de l’Arces depuis plusieurs années. Que venez-vous chercher au sein de l’association ?
Les associations comme l’ARCES sont essentielles au développement des compétences des communicants professionnels. Je dirais que l’association est un catalyseur d’intelligence collective. L’ESR est un secteur complexe dans son organisation, dans ses missions et son écosystème. Il est donc important que nous puissions interroger collectivement nos pratiques et s’enrichir mutuellement de nos expériences. Pour moi, cela constitue toujours une source d’inspiration !