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Franck Paquiet, Directeur de la communication, Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Franck Paquiet, Directeur de la communication, Paris 1 Panthéon-Sorbonne

En 5 ans à la tête de la Direction de la communication de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Franck Paquiet est parvenu à structurer une équipe solide et solidaire au service d’une marque prestigieuse, observée par le monde entier. Si elle n’a pas de souci d’attractivité, l’université se doit en revanche de toujours relever le défi de l’excellence de la marque Panthéon-Sorbonne. C’est une des missions essentielles de son équipe.

Lorsque vous arrivez à la direction de la communication en 2017, quelle est votre feuille de route ? 
Mon arrivée marque la création de la direction de la communication : c’est une évolution majeure pour l’université car, pour la première fois en presque 50 ans d’existence, la communication devient la mission d’une direction centrale rattachée à la direction générale des services. C’est à la fois un changement de philosophie pour l’université et un gage de pérennité pour l’équipe. Côté feuille de route, je pars d’une feuille blanche. Tout était à créer. J’ai eu la chance inouïe qu’on me donne les moyens de construire une équipe professionnelle constituée des principaux métiers de la communication.

Qu’est-ce qui a permis cette évolution majeure ? 
L’autonomie des universités y est sans doute pour beaucoup. Le monde universitaire vit ces dernières années ce que les collectivités territoriales ont connu au moment de la décentralisation dans les années 80. Cela permet une vraie prise de conscience de l’importance des missions de communication en externe comme en interne. 

Vous êtes la 1ère université française en nombre de candidatures reçues chaque année. Qu’est-ce que cela implique pour vous ? 
Cela nous oblige énormément : certes nous n’avons pas besoin de faire de campagnes de recrutement, en revanche nous sommes très attendus sur la marque. C’est bien l’héritage de la Sorbonne et l’excellence associée que les candidats recherchent. Si nous assumons et revendiquons cet héritage, nous ne pouvons cependant pas nous reposer uniquement sur notre nom. La marque est fragile du fait qu’elle est observée de toutes parts. C’est en quelque sorte la marque France que nous portons aussi à travers elle. Notre principal défi au quotidien est de démontrer que cette excellence est une réalité. 

Comment cela se traduit-il concrètement ? 
Par une écoute permanente des attentes de nos différents publics et notamment le premier d’entre eux : nos étudiants. Nous nous devons d’être au plus proche de leurs préoccupations et ne pas être déconnectés de leurs envies et de leurs combats. Ça veut dire être présents là où ils sont : les réseaux sociaux notamment. La pression des classements internationaux nous conduit également à nous ouvrir, être exigeant et nous démarquer à l’international. L’Alliance universitaire européenne UNA EUROPA à laquelle nous appartenons est un relais de visibilité important même si la marque doit exister aussi à part entière. 

Les étudiants attendent des engagements sociaux et environnementaux. Où en êtes-vous côté RSE ? 
C’est évidemment au cœur de nos préoccupations, au sein de la direction de la communication comme de l’université. Christine Neau-Leduc, la Présidente, élue en janvier 2021, a œuvré en ce sens dès son arrivée avec la création d’un poste de Vice-Présidente dédiée à la RSE et d’une direction du Développement Durable. Cela permet une approche plus transversale. Pour la première fois, notre université participe à la Cop 27 en novembre prochain en Egypte et organise des Assises du Développement Durable en décembre. L’objectif est de réaliser un bilan des actions menées et de définir une feuille de route pour les années à venir. 

On sent beaucoup d’enthousiasme chez vous. De quoi êtes-vous le plus fier 5 ans après votre arrivée ? 
C’est vrai que je prends beaucoup de plaisir à venir travailler chaque jour même si le rythme est souvent très intense : les projets sont multidirectionnels et j’ai la chance d’avoir une équipe très liée et investie. Trois grands projets me rendent particulièrement fier : le concours international d’éloquence que notre communauté reconnait aujourd’hui comme « patrimoine immatériel de l’université » avec sa finale qui se déroule au sein-même du Panthéon. La revue #1257, couronnée par le prix « Coup de cœur » de l’ARCES en 2021. Et la communication interne : grâce à un ensemble d’outils – intranet, veille presse quotidienne, newsletter bimensuelle, fête de l’été des personnels, cérémonie d’accueil et de départ à la retraite, … - nous sommes parvenus à casser les silos et à créer du liant entre l’ensemble des communautés de l’université. C’était un vrai défi pour l’équipe et nous commençons à en voir le résultat. 

Que signifie pour vous être adhérent à l’Arces ? 
Je porte un réel intérêt aux projets de l’Arces : l’association me semble incontournable en ce qu’elle fédère la communauté de l’ESR au sens large. C’est pourquoi j’ai exprimé le souhait de prendre une part plus active et de travailler aux côtés du conseil d’administration dans les prochains mois. 

L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en quelques chiffres 

  •  + 45 000 étudiants répartis sur 25 sites en Ile-de-France
  • 120 000 candidatures via Parcoursup
  • 6 600 étudiants néo-entrants 
  • 8 646 étudiants internationaux 
  • + 1 200 personnels administratifs
  • + 1 500 enseignants et enseignants-chercheurs 
  • 2 200 doctorants 

La direction de la communication 
Directeur : Franck Paquiet 
Equipe : 12 agents permanents • 4 apprentis

Organisation : 3 pôles • 4 unités

  1. Pôle administratif (budget, boutique et location des espaces)
  2. Pôle information
    • Unité Information, presse et veille 
    • Unité numérique 
  3. Pôle projets et création
    • Unité projets et événements 
    • Unité identité, création et fabrication
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