Qu’est-ce qui fait la spécificité des Grandes Journées de l’Arces ?
A la fois son public, ses intervenants et son programme. C’est un des rares événements qui permet de fédérer tous les profils d’établissements de l’ESR - grandes écoles, universités, centres de recherche, publics et privés -, et leurs communicants bien sûr. Mais ce ne sont pas seulement des communicants qui parlent aux communicants. Les intervenants des tables-rondes sont tous experts du secteur de l’ESR à des fonctions diverses : DGS, inspecteur général, directeur d’établissement, chercheur… Cela permet une réelle ouverture et confrontation des points de vue. 

Et côté programme ? 
Le format des Grandes Journées est très inspirant : il permet à la fois d’agiter les idées tout en favorisant les échanges entre les participants. C’est un bon équilibre entre des sujets de fond, traités en profondeur mais à travers des formats courts, et des espaces ouverts au réseautage. Chaque année, je vois les participants repartir enjoués et contents de s’être accordé ces deux jours de pause et d’avoir pu mettre à distance la pression du quotidien. On sent un réel plaisir de la part de toute la communauté ARCES de se retrouver à l’occasion de ces journées. 

Le thème est assez large, avec des sujets très variés. Comment gérez-vous cela en termes de préparation ? 
En effet les nouvelles tendances c’est vaste ! Mais la qualité des intervenants et leur niveau d’expertise nous permettent d’aborder des thématiques comme l’IA ou la RSE sous un angle différent de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Je trouve particulièrement intéressant de revenir deux ans après sur la thématique de la RSE et de la challenger autrement ou de prendre l’IA sous l’angle managérial. Il y a par ailleurs volontairement peu d’intervenants sur chaque table-ronde, ce que je trouve être un très bon choix car cela garantit de vrais échanges entre eux et des interactions avec la salle.

Un mot sur la keynote d’ouverture ? 
Cela promet d’être un beau moment pour lancer les journées. Le profil de l’intervenant, Olivier Beaunay, extrêmement riche, et son regard de prospectiviste, vont nous permettre de bénéficier de son triple regard : chercheur (anthropologue), ancien diplomate et praticien de la communication dans le public et le privé. Nous décrypterons ensemble les tendances émergentes des années à venir en se posant la question de la mission profonde des établissements de l’ESR dans tout ça. Là encore, l’enjeu sera pour moi de parvenir à proposer un format équilibré en termes de prise de parole et d’interactions avec le public. Même s’il reste encore pas mal de travail de préparation, je suis par avance ravi à la perspective de ce qui m’attend car c’est, pour un journaliste, un très bel événement qui va nourrir ma curiosité. 

Rendez-vous les 13 et 14 juin prochains à Avignon Université. Programme et inscription ici.