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L’invité

Assaël ADARY
Président d’Occurrence
Secrétaire général de COM-ENT et Président de Alumni CELSA

Observatoire des métiers de la communication : un véritable GPS pour tous

Le cabinet Occurrence nous accompagne depuis 9 éditions maintenant dans la réalisation de notre Observatoire bisannuel. Pour Assaël Adary, son Président, cette édition devrait avoir une toute autre saveur… A l’image de ce qui se joue aujourd’hui dans les relations inter-associations. Explications.

Comment abordez-vous cette 9ème édition de l’Observatoire ARCES ?

L’Observatoire des métiers de la communication est un véritable GPS pour l’ARCES. Il est très important pour une association de réaliser ce type d’études car cela permet de se projeter et de partager des éléments de prospective avec ses adhérents. Cette édition est évidemment particulière car elle va nous donner de premiers indicateurs sur l’impact de la crise sur nos métiers.

La crise sera donc au cœur du questionnaire ?

Non, le questionnaire est construit comme les autres éditions afin de nous donner une base de comparaison, mais toutes choses égales par ailleurs, la crise va être le facteur explicatif des variations. Chaque item, chaque chapitre est forcément impacté par la crise. C’est un délicat exercice d’équilibriste que nous sommes en train de réaliser.

Quelles sont vos attentes à ce stade ?

La crise que nous vivons a montré, s’il le fallait encore, que la communication est au cœur de toutes les transformations et que la fonction est utile, essentielle car créatrice des valeurs. Les services com’ ont pu prouver qu’ils étaient au rendez-vous. Reste maintenant à voir s’ils vont en bénéficier : les organisations vont-elles être capables de s’adapter ? Les budgets 2021 et l’évolution des équipes vont-ils être à la hauteur des besoins ? L’Observatoire nous apportera un début de réponse. Une tendance qui devra être confirmée dans l’édition suivante.

Vous êtes très impliqué dans plusieurs associations. La crise fait-elle bouger les lignes ?

Oui, et même très nettement ! C’est un des effets très bénéfiques de cette période. Côté métiers, on voit bien que la communication interne est - enfin ! - propulsée sur le devant de la scène et que les grandes frontières corporatistes s’effacent peu à peu : on n’hésite plus à passer du privé au public, des agences aux annonceurs. Les parcours des communicants sont de plus en plus hybrides, avec de plus en plus la volonté de donner du sens à son métier.

Et côté associations, le quant à soi semble en passe de disparaitre au profit d’un vrai besoin de solidarité.  Aujourd’hui entre des associations comme COM-ENT, l’ARCES, les alumni du CELSA et l’AFCI et d’autres, on peut dire que l’équipe de France des associations de la com’ se redessine. Tout ceci va dans le bon sens.

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