Quelle place les relations presse occupent-elles aujourd’hui dans les stratégies de communication ? 

Les relations presse sont toujours aussi indispensables. Elles doivent s’articuler avec les stratégies d’alerte et d’influence sur les réseaux sociaux. Les journalistes qui sont submergés de propositions multiples ont des attentes bien particulières que les communicants doivent comprendre s’ils veulent parvenir à faire entendre ce que leur institution a à leur dire. 

Quelle est la clé indispensable d’un.e bon/bonne attaché.e de presse ? 

Les fondamentaux restent intangibles : identifier ses propres publics (parents, étudiants, académiques, professionnels, élus etc.…) et les médias auxquels ils sont exposés et sensibles. Le travail de fond pour connaître leurs journalistes et rédactions est clé. Un bon professionnel des relations média doit connaître chaque titre pour pouvoir adapter les sujets et la manière dont les journalistes peuvent s’en emparer. Après avoir identifié les médias les plus stratégiques pour son établissement, il/elle doit analyser leur positionnement, lectorat et angles rédactionnels. Et créer ensuite un vrai lien avec chacun. Se connaître mutuellement est une des clés de la réussite de toute stratégie médias.

Les communiqués et autres outils dédiés aux relations presse sont-ils toujours d’actualité ? 

Bien sûr les principes sont toujours les mêmes qu’il y a 10 ou 20 ans mais on ne les utilise plus avec la même intensité. Face à la saturation de l’information, la relation de confiance est encore plus primordiale. Pour cela, j’incite toutes les directions de communication, à faire ce travail « à froid » de rencontre et de connaissance individuelle. C’est la seule manière de créer un lien de confiance.

Quel est, de votre point de vue, le plus gros enjeu pour les établissements de l’ESR ? 

J’en vois trois : faire entendre « sa musique » dans un environnement concurrentiel national et international démultiplié, structurer l’articulation entre la « marque établissement » et la communication « clusters ». Le regroupement des Écoles et Universités dans des écosystèmes plus grands facilite la lisibilité à l’international mais pas forcément à l’échelle des médias locaux et nationaux. Et être en permanence en situation de crise ou de pré-crise (classements, VSS, accidents).

Avec quoi voulez-vous que les participants repartent de cette journée ? 

Que chacun revisite peut-être certaines de ses habitudes ou reformule de nouvelles priorisations, tant en méthodes internes qu’en collaboration avec des prestataires. Et la découverte de bonnes pratiques puisées chez les participants pour nourrir la sienne. Cette journée pédagogique doit être un catalyseur.

Cette formation vous intéresse ? Ne tardez plus à découvrir le programme de la journée et à vous inscrire ici.